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Page:Wiele - Lady Fauvette.djvu/366

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XIII

AUTRE VIEILLE CHANSON

Madame a couru les boutiques toute la matinée ; elle voulait assortir à un coupon qu’elle a, six mètres de bruxelles, point à l’aiguille, indispensables à l’achèvement d’une garniture de jupon.

Monsieur, dont c’était le jour d’audiences officielles, n’a pas pu l’attendre : il a déjeuné seul et est redescendu tout de suite à son cabinet.

Plus tard, Madame s’est promenée en traîneau.

Il est cinq heures. Elle rentre, frileuse dans ses fourrures de loutre, le teint mordu par l’air piquant du Bois, deux ou trois flocons de neige encore épars sur le col de sa pelisse, les yeux gais.

Elle a monté le grand escalier du ministère ; elle est chez elle. Lentement, elle se dégante, elle dénoue les brides de sa capote de velours vert myrte… et elle se tient droite, debout devant sa