Page:Wilde - Derniers essais de littérature et d’esthétique, 1913.djvu/127

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Mais, a dit M. Morris pour conclure, pour avoir de grandes œuvres, il faut que nous en soyons dignes.

Le mercantilisme, avec son méprisable dieu, le Bon Marché, son indifférence calleuse envers l’ouvrier, sa vulgarité innée de nature, voilà notre ennemi.

Pour gagner quelque chose de bon, il nous faut sacrifier quelque chose de notre luxe, il faut que nous pensions davantage à autrui, davantage à l’État, au bien public.

« Nous ne saurions obtenir à la fois la richesse et le luxe, a-t-il dit, nous devons faire choix entre eux ».