des estrades, et empêchèrent la façon d’échapper aux maux qu’eux et leurs systèmes avaient causés ! Pauvres Réformateurs de Société !
« Ils ne connaissent point la honte, ils ne savent ce que c’est que de rougir. »
Tel est le verdict que rend sur eux Chuang-Tzù.
La question économique est aussi discutée copieusement par ce sage aux yeux en amande, et il écrit sur le fléau du capital en termes aussi éloquents que M. Hyndman.
Pour lui, l’origine du mal c’est l’accumulation de la richesse.
Elle rend violents les forts, malhonnêtes les faibles.
Elle crée le volereau et l’enferme dans une cage de bambou.
Elle crée le gros voleur et le met sur un trône de jade blanc.
Le capital est le père de la concurrence, et la concurrence c’est le gaspillage, aussi bien que la destruction de l’énergie.
La volonté de la nature, c’est le repos, la répétition et la paix.
La lassitude et la guerre sont les résultats d’une société artificielle fondée sur le capital, et plus cette société devient riche, plus elle s’enfonce en réalité dans la banqueroute, car elle n’a ni assez de récompenses pour les bons, ni assez de châtiments pour les méchants.
Il faut aussi se rappeler ceci, que les récompenses du monde dégradent un homme tout autant que les châtiments du monde.