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Page:Wilde - Derniers essais de littérature et d’esthétique, 1913.djvu/50

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D’autre part, en tant que poète, il mérite tout au plus d’être nommé en passant.

Le Professeur Veitch nous apprend gravement qu’une des descriptions, dans Kilmatroe « n’a pas d’égale dans la langue pour la réalité de peinture, l’heureux choix des épithètes, la pureté de la reproduction ».

Des assertions de ce genre servent à nous rappeler ce fait qu’une critique fondée sur le patriotisme local aboutit toujours à un résultat provincial. Mais il n’est que juste d’ajouter que le Professeur Veitch ne pousse que très rarement l’extravagance et le grotesque jusqu’à ce point.

En général, son jugement et son goût sont excellents, et dans son ensemble, son livre est une contribution des plus attrayantes, des plus agréables, à l’histoire de la littérature.