Cette page a été validée par deux contributeurs.
de repos, nous reprenions notre course à travers une contrée fertile et boisée, mais absolument déserte.
— Nous ne verrons plus de maisons avant le retour, m’avait dit Robert en quittant la ferme de O’Ryan ; c’est le dernier établissement dans cette direction.
En revanche, le pays devenait plus accidenté ; çà et là, des rochers se dressaient dans les touffes de mimosas et les hautes fougères ; la plaine suivait un plan incliné, maintenant très sensible, et une ligne sombre de montagnes s’élevait devant nous, coupant l’horizon.
À cinq heures, nous étions au pied de ces collines, que les Australiens appel-