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Page:Wilde - En Australie - La chasse à l'oppossum, 1886.djvu/30

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ma foi, à tout hasard, j’ajustai l’objet et je fis feu.

Rien ne tomba ; mais je ne vis pas fuir l’animal.

— Allons, me dis-je : je vois des opossums où il n’y en a pas.

Et j’allais m’éloigner quand il me sembla apercevoir un corps suspendu à cette même branche.

J’appelai Robert, et lui contai ma surprise. Il me regarda en riant.

— Mais tu l’as tué, me dit-il ; seulement, il n’est pas tombé ; il a pu s’accrocher au rameau par la queue prenante dont la nature l’a doué, comme certains singes, et il est là pour longtemps.