Page:Wilde - La Maison de la courtisane, trad. Savine, 1919.djvu/169

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Sur ce fond trouble de ciel en turquoise, les légers et lumineux ballons plongent, vont au hasard comme des lunes de satin, vont au hasard comme des papillons de soie, et tournent à chaque souffle de vent, montent et tournent comme des danseuses, flottent comme d’étranges perles transparentes, tombent et flottent comme une poussière d’argent.

Et voici qu’ils s’attachent aux feuilles d’en bas, chacun prend discrètement une pose fantastique ; chacun d’eux est un pétale de rose au bout d’un fil de la Vierge.