Page:Wilde - La Maison de la courtisane, trad. Savine, 1919.djvu/68

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gres au port imposant, aux châles de soie, en traversant le désert, s’arrêtent terrifiées devant ce cou trop vaste pour l’embrasser.

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Et bien des Bédouins barbus écartent leur burnous aux raies jaunes pour jeter un long regard sur les muscles titaniques de celui qui fut jadis ton paladin….

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Ainsi donc va chercher des fragments par la lande, et lave-les à la rosée du soir, et refais de ces pièces, une à une, ton amant mutilé.

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Va les chercher là où elles sont abandonnées, et de ces morceaux, de ces dé-