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II
Et pourtant, quelle joie ce serait pour moi que de tourner mes pas vers le Sud, après avoir suivi le Tibre jusqu'à son embouchure, de revenir m'agenouiller dans Fiésole
et d'errer à travers l'épaisse forêt de pins, qui interrompt le cours de l'Arno aux reflets d'or, pour voir le brouillard empourpré et la lueur du matin sur les Apennins,
en passant près de mainte maison enfouie parmi les vignes, près du verger, près du jardin d'oliviers gris, jusqu'à ce qu'enfin du haut de la route qui parcourt la morne Campagna, surgissent les sept collines qui portent le Dôme.
III
Pour moi, pèlerin des mers du Nord, quelle joie de me mettre tout seul à la recherche du te