Page:William Morris - Nouvelles de Nulle Part.djvu/281

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Je peux mentionner comme détail digne de remarque, qu’il semblait y avoir non seulement un beaucoup plus grand nombre d’oiseaux des espèces non carnassières, mais que leurs ennemis les oiseaux de proie étaient aussi plus communs. Un milan avait plané sur nous la veille, lorsque nous passions devant Medmenham ; les pies étaient tout à fait communes dans les haies ; j’ai vu plusieurs éperviers, et, je crois, un merlin ; et maintenant, au moment où nous passions le joli pont qui avait remplacé le pont du chemin de fer à Basildon, un couple de corbeaux croassa au-dessus de notre barque en volant vers la hauteur des collines. De tout cela je conclus que les jours du garde-chasse étaient passés, et je n’eus pas même besoin d’interroger Dick à ce sujet.