Page:Willy - La Maîtresse du prince Jean.djvu/143

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— Ah ! ça fait du bien !

Après quoi, le moment lui parut opportun d’offrir à sa partenaire, après le fougueux enthousiasme de l’étreinte, l’hommage plus raffiné d’une admiration détaillée, « artiste ». En de telles circonstances, le prince Jean, qui passait pour l’homme le plus galant de notre époque de goujats, devait se comporter ainsi.

Lauban entreprit donc, congrûment, de louer tels fragments de Mlle Girard que le peignoir vermeil, en s’agitant, comme il convient, accusait l’un après l’autre plutôt qu’il ne les voilait.

— Oh ! cette hanche !… cette poitrine !… cette aisselle.

Il s’extasiait de la forme, de la couleur, des frissons et des frisons de cette aisselle, nid mystérieux, sachet embaumé, gousset féérique :

— Oh ! cette aisselle !

— Sans compter, signala gaiement Gaëtane, que j’en ai deux comme ça.

— Deux ?… c’est vrai ! c’est… c’est évident ! proclama-t-il. Ah ! mon amie !…