un mégot qui sèche derrière son oreille. Il le rallume en arrondissant ses yeux tant qu’il peut.
— On va faire un domino ?
— Quelle huître ! Pourquoi pas un loto ? ricane Maurice. Tu devrais pourtant supposer que lorsque je me transbahute de la rue Saint-André-des-Arts ici (que ça !) ce n’est pas pour faire un loto, pétard de sort !
Le potard (de sort) se frappe le front :
— En effet.
— C’est pour faire du théâtre.
Maurice a (bonap)-artistement mis ses pouces aux entournures de son gilet (qui est seiné d’abeilles dorées). Il renverse les épaules, la tête, il renverse tout. Il est renversant. Son beau-frère, abruti d’admiration, le contemple.
— Ah ! Poésie, qué chouette gilet !… Du théâtre ! Cent mille excréments ! Répète-le. Tu viens ici…
— T’annoncer que j’écris un drame.
— Bientôt ?
— Mais tout de suite. J’ai déjà commencé.
— Tu as commencé… en vers ?