Chez Gaëtane Girard ? Il y a bu à la santé de Monseigneur jusqu’à l’éclosion de l’aurore (et jusqu’à plus soif), et tout porte à croire qu’en ce moment la comédienne, couchée sur le flanc, couve son foie surabondamment ébranlé.
Au café ? Il a déjà absorbé : 1° dans un bar, un brandy and honey ; 2° dans un autre bar, un mint julep et 3° au Pavillon Chinois, un japanese cocktail (deux traits d’angostura, trois traits de crème de noyaux, trois traits de curaçao, pas assez de sirop d’orgeat et trop de cognac). Ça suffit. Pas d’alcoolisme. Donc, point au café.
Alors, où ?
On a parfois, dans l’existence, de ces minutes d’indécision poignantes. Où aller ? Voir des filles ? Pour les comparer avec Gaëtane ? Oui, mais il fait encore bien clair et heurter, en plein jour, à l’huis d’une maison close c’est un peu ridicule : on a l’air d’un affamé. Reste le pantalon rouge de Mme Péruwels. Hé ! hé !… Lauban se gratte le menton. Hé ! hé !… Eh bien, décidément ? Pouah !
Subitement, il se remémore qu’il a quel-