Page:Willy - La Maîtresse du prince Jean.djvu/279

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— Que je !… Ah ! ça, tu es magnifique !

— N’est-ce pas ? cette robe de chambre caca d’oie à brandebourgs ne sied pas mal à mon genre de beauté.

— Ne fais pas le malin… Tu t’en doutes bien un peu que je n’ai pas seulement écrit un hémistiche de mon drame ! Or, maintenant, y a pas, je suis acculé : faut s’y mettre, et je vais m’y mettre, et tout de suite. Aie pas peur, ça va ronfler.

— Pourvu que tes auditeurs n’en fassent pas autant ! risque Smiley. Mais je ne sais pas prévoir les sommeils de si loin. Vas-y, tu as l’alexandrin facile ; tu auras vite rattrapé le temps perdu. Allons, au revoir, mon bon. Que je ne te retienne pas !

— Mais tu ne me retiens pas. Au contraire. C’est moi qui… Écoute, vieux Jim, je te confesse que ma visite est intéressée. Je venais te demander si, par hasard, tu n’aurais pas un sujet de drame.

— Tu dis ?

— Parbleu, je dis, que pour commencer mon drame, il me faut un sujet, et que… Tu n’en as pas un, de sujet ?