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XIX

LE DRAME


Ils étaient (au moins) une demi-douzaine de poètes tout jeunes ou séniles (ça s’équivaut), complètement nuls et absurdes, qui avaient, le premier voilà dix ans, le dernier voilà dix mois, apporté à Mlle Girard des manuscrits denses, enrubannés de couleurs joyeuses auxquelles le temps avait donné des tons moroses de vespasiennes. (Vues à l’intérieur, les vespasiennes). Quant aux manuscrits, c’étaient presque tous des drames, — en cinq actes évidemment — et évidemment aussi Gaëtane s’était, soigneusement gardée de les lire. D’avance, elle savait à quoi s’en tenir ; Jour rimait avec amour,