Page:Wylm - L'Amant de la momie, paru dans Le Matin, 24-10-1912 au 06-12-1912.djvu/146

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À peine y eurent-ils pénétré que le silence se fit, mais la salle était éclairée par cette lumière lunaire, bleuâtre et froide qu’on avait déjà remarquée.

Ils virent une jeune fille égyptienne et un jeune homme répondant à la description que Jeremiah Duncan leur avait faite de M. Rogers : l’amant de la momie. Il était en costume européen : complet veston bleu marine. La demoiselle était vêtue d’une courte tunique blanche.

Ces deux personnages avaient l’air d’être en chair et en os.

La demoiselle a regardé les veilleurs d’un air très méchant, elle a fait des gestes, a prononcé quelques mots dans une langue inconnue, s’est levée, a frappé dans ses mains.

Alors, subitement, six hommes, nus jusqu’à la ceinture, avec des jupes blanches, comme des jupes d’highlanders, les jambes