Page:Wylm - L'Amant de la momie, paru dans Le Matin, 24-10-1912 au 06-12-1912.djvu/20

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Quelques jours après, vers onze heures du soir environ, la domesticité était dans son parloir réservé, lorsque la sonnette de lord Charing retentit. Le tableau indiquait la présence du comte dans sa chambre. Tom Prescott, son domestique particulier, répondit aussitôt à l’appel.

Lord Charing venait d’avoir la même hallucination que ses gens. Ayant ouvert sa fenêtre pour fumer un cigare dans la paix nocturne, ses regards furent attirés vers une chose inusitée : l’illumination de la galerie de tableaux !

Il pensa que ses domestiques la visitaient, le croyant déjà couché. Cette infraction aux règlements de la maison lui ayant déplu, il avait sonné son valet de chambre.