et de leurs actions, et complètement indépendants les uns des autres. Mais, quoique leurs domaines aient une démarcation distincte, on les comprend tous sous le nom général de Nou-tch’i-kien-koue.
En partant de ce pays, il fit environ deux cents li à l’ouest, et arriva au royaume de Tche-chi (Tchadj).
ROYAUME DE TCHE-CHI.
Le royaume de Tche-chi (Tchadj) a environ mille li de tour. À l’ouest, il est voisin de la rivière Ye[1]. Il est resserré de l’est à l’ouest, et allongé du sud au nord. Pour ce qui regarde les produits du sol et la nature du climat, il ressemble au royaume de Nou-tch’i-kien. Il y a plusieurs dizaines de villes grandes et petites, qui ont chacune un chef particulier. Comme il n’existe pas de roi qui ait l’administration générale, elles sont soumises aux Tou-kioue (Turcs).
À environ mille li au sud-est de ce pays, on arrive au royaume de Feï-han[2]
ROYAUME DE FEÏ-HAN.
Le royaume de Feï-han a quatre mille li de tour. De tous côtés, il est environné de montagnes. La terre est