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VOYAGES DES PÈLERINS BOUDDHISTES.
to-lo[1] (Himatala), de Po-li-ho[2] (Priha ?), de Khi-li-se-mo (Kharisma ?), de Ho-lo-hou (Roh ?), de ’O-li-ni (Alni ou Arni), et de Moung-kien (Mounkan).
En partant du sud-est du royaume de Houo (Gour ?), on arrive aux royaumes de Hien-si-to[3], de ’An-ta-lo-po (Anderab) ; c’est ce qu’on peut voir dans l’histoire du retour (du voyageur)[4].
Au sud-ouest, le royaume de Houo (Gour ?) s’étend jusqu’au royaume de Po-kia-lang (Baglan).
ROYAUME DE PO-KIA-LANG.
Le royaume de Po-kia-lang a environ cinquante li de l’est à l’ouest, et deux cents li du sud au nord. La circonférence de la capitale est d’une dizaine de li.
Au sud, Le pays de Po-kia-lang s’étend jusqu’au royaume de He-lou-si-min-kien (Hrosminkan ?)[5].
- ↑ C’est à tort qu’en cet endroit une note de l’ouvrage donne à la première syllabe le son de ti ; car une autre note du même livre (fol. 24 recto), lui donne le son de hi (ce qui est conforme à la prononciation du Dictionnaire de Khang-hi) ; de plus, une troisième note du Si-yu-ki (liv. III, fol. 17), nous apprend que le mot entier signifie le royaume situé au bas des montagnes neigeuses (Sioue-chan-hia). En sanscrit, hima veut dire « neige », et tala « au bas ».
- ↑ Dans la Vie de Hiouen-thsang (Sou-kuo-seng-tch’ouen, liv. V, fol. 3), on lit : le royaume de Pi-li.
- ↑ D’après le liv. XII, fol. 3 ro, l. 3, au lieu de 閻 Hien, il faut lire 闊 K’ouo (K’ouo-si-to, Khousta).
- ↑ Cf. Si-yu-ki, liv. XII, fol. 3-9.
- ↑ Je trouve la première syllabe, 紇 he pour h, dans Hrĭdaya « cœur ».