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CHAPITRE XX.


C’est l’amour des choses viles,
Le combat pour le triomphe plus que pour la vérité,
C’est l’endurcissement du cœur qui amène
L’irrévérence pour les rêves de la jeunesse.

(Longfellow.)



Après avoir passé une semaine chez lord Thorndale, le capitaine Morville revint à Hollywell pour faire ses adieux à ses cousins, avant de joindre son régiment à Cork, d’où il devait partir pour la Méditerranée. Il lui tardait beaucoup de revoir Laura, dont l’affection constante était sa seule consolation, et dont il admirait la fermeté dans toutes ses épreuves.

M. Edmonstone vint avec sa voiture pour le rencontrer à la station.

— Je pense, puisque vous ne m’avez rien écrit, que vous n’avez rien découvert ? dit-il tout de suite.

— Rien.

— Il n’a rien avoué ?