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Lorsque dans ta course infinie,
Avec la même joie, avec le même amour,
Tu répands sur nous tour à tour
Des torrents de lumière et des flots d’harmonie !
Le chant des Sirènes s’affaiblit, décroît, finit par se confondre avec la sourde rumeur des vagues. — Le vent grandit. Sa voix sifflante résonne maintenant aux oreilles d’Icare qu’il emporte, comme un appel impérieux.
CHŒUR DES VENTS
Triomphateur des airs, viens ! Nous sommes les Vents,
Les dieux fauves et décevants
Qui passons dans la nuit en semant la tempête !
Que rien n’apaise et rien n’arrête !
Les démons destructeurs des fragiles espoirs,
Maîtres de la mer aux flots noirs
Et du ciel orageux et des forces humaines !
Enfant, viens où les Vents te mènent !