Page:Yver - La Vie secrete de Catherine Laboure.djvu/185

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TROISIÈME PARTIE

Deux jeunes postulantes qui venaient de terminer leur épreuve à la maison de Reuilly et se rendaient au Séminaire vinrent un jour dire adieu à notre Sainte. On leur avait parlé de ma Sœur Catherine comme pouvant bien être la Sœur des visions. Elles se flattèrent d’obtenir sinon un aveu, du moins une parcelle de confidence, en lui demandant à genoux : « Ma Sœur, nous partons demain pour la rue du Bac, dites-nous un mot sur la Sainte Vierge. » Catherine qui les voyait venir les regarda froidement et leur répondit : « Eh ! bien, Mesdemoiselles, priez bien la Sainte Vierge, et tâchez de profiter de votre Séminaire. »

Ce fut tout ce qu’elles obtinrent.

Une jeune religieuse de Reuilly reçoit la visite de toute une famille amie. Dans la cour, elle causait avec ses visiteurs