Page:Yver - La Vie secrete de Catherine Laboure.djvu/84

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procédés de cette recherche de Dieu, qu’elle n’avait pratiquée qu’instinctivement sans direction, et comme à tâtons — selon le mot de saint Paul.

Puis enfin, la Voix divine la suppliait secrètement. Elle languissait de lui accorder l’offrande complète.

Et c’est alors que Pierre Labouré, cet homme de bonne volonté, affligé de tant de mélancolie, trouva ingénieux de l’envoyer au restaurant ouvrier que son fils Charles tenait à Paris.

Voici comment, en 1828, nous trouvons Mlle Catherine Labouré le modèle des filles de Fain-les-Moutiers, celle que spontanément tout le monde comparait à un ange, servant des portions à des maçons facétieux dans un bistro des quartiers populeux de la capitale.