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Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/182

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VI

Le dîner s’achevait, le même jour, dans la salle à manger des Martin d’Oyse. Un compotier de fraises avait attiré une abeille, et la lumière, des papillons fauves et velus. Cécile, gourmande, roulait ses fraises dans le sucre, et les mangeait en les suçant de toute sa bouche ardente. Élie parlait du roman qu’il lisait. Au second étage, dans le salon des Alibert, Fanchette jouait languissamment du Mendelsohn, musique de spleen et de désespérance. Et sa fenêtre étant ouverte, ses harmonies glissaient dans le parc, venaient jusqu’ici retentir à l’âme de Chouchou.