Page:Yver - Mirabelle de Pampelune.djvu/220

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pelle, seau, marmite, moulin à café sont étalés sur les châlits. On se les partage par escouade. Une fièvre règne. On chante. On crie. Il y a déjà comme une fusillade dans l’air. On va donc enfin pouvoir donner son coup d’épaule dans la masse menaçante qui a depuis des mois empiété sur notre sol. Et il semble à chacun que la masse ennemie n’attendait que cela pour reculer. Chic ! on part demain.