Page:Yver - Mirabelle de Pampelune.djvu/301

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C’est le paradis dont le voile se soulève pour ce stoïque paria. Quel gage d’amour lui laisserait-il bien ? Et sans hésiter il arrache à ses lèvres sa compagne de combat, la petite pipe de terre qui ne l’a pas quitté lors des assauts à la baïonnette, qui dormait entre ses dents, lors des nuits passées à la belle étoile sur l’argile détrempée de l’Yser, sa pipe blessée d’une balle comme un soldat véritable, et il l’offre à Augustine.

— Souvenir ! dit-il.