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Page:Zéliqzon - Dictionnaire des patois romans de la Moselle, œuvre complète, 1924.djvu/174

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le ch. avec des saucisses (enfermer le loup dans la bergerie). Tant vā lè ~ au bacon qu’èle s’y fāt panre, tant va le ch. au lard qu’il s'y fait prendre. N’ ranvayeūr meu lè ~ que dreum, ne réveillez pas le chat qui dort. ~ hhaudāye è pāwe d’ l’āwe freūde, chat échaudé craint l’eau froide. — ’L at come lés ~ que chèyont sus zous pètes, il est comme les chats qui tombent sur leurs pattes. ’L at fās come ène vièye ~, il est faux comme un vieux ch. Ç’at come lè ~, i wèt kiè lo panét, il est comme le ch, il voit clair la nuit S. Si n’ sot m’ contants, qu’is pérninhhent ç’ qué lè ~ cwèche, s’ils ne sont pas contents, qu’ils prennent ce que le chat cache (ses excréments). Lè ~ vè tant ā fromḗje bianc qu’èle s’y fèt panre, le ch. va tant au fromage blanc qu’il s’y fait prendre. ’L ot ahhāfi come ène ~ quand’ ’l é chyi è lè brḗse, il est échauffé comme un ch. quand il a ch… sur la braise (il est très affairé). Lés pètes ~ font dés biès chotons, les vilains chats font de beaux chatons (les parents laids ont souvent de beaux enfants). ~ qu’ é chotons n’é jémās bons lochons, ch. qui a chatons, n’a jamais bonne friandise. Quand’ lés ~ sont fiés, lés rètes sont mātes, quand les ch. sont dehors, les souris sont maîtresses V. 2o Ammocète branchial.

Cheté [s̆(ȩ)tēⁱ M, I], s. m. — Cheptel.

Chèté [s̆ętēⁱ M, I, P, N, s̆atē F, s̆ętē.. S, s̆ętę V], s. f. — Château. ~ d’ freumîns, ch. de fourmis (fourmi-lière). Fāre dés ~ an l’ār, faire des ch. en l’air (en Espagne).

Chèté [s̆ętēⁱ M, I, P], n. pr. — Châtel-Saint-Germain, vill. de l’arr. de Metz.

Chèté-Brèhin [s̆ętēⁱ bręhẽ N, S], n. pr. — Château-Bréhain, vill. de l’arr. de Château-Salins.

Chètelé [s̆ętlēⁱ M], s. m. — Celui qui doit donner le pain bénit le dimanche suivant.

Chètḗne, Chètené, voir Chèteugne, Chèteugni.

Chèté-Salîns [s̆ętēⁱ.. salĩ.. gén.], n. pr. — Château-Salins, chef-lieu d’arrondissement.

Chèteugne [s̆ętœ̨ñ M, s̆ętęn I, P, s̆ętēñ S, s̆ętēn V], s. f. — Châtaigne. ~ de tḗre, ch. de terre (gesse tubéreuse, voir Mècuhon).

Chèteugni [s̆ętœ̨ñi M, I, P, N, s̆ętñę.. S, s̆ętne V], s. m. — Châtaigner.

Chèteure-boc [s̆ętœ̨rbǫk M, N, sętęrbǫk I, P, s̆ātęrbuk F, s̆ǟtrȩbǫk-s̆ǟtœ̨rbǫk-s̆ętœ̨rbǫk-s̆ętœ̨rbis̆ S, s̆ātęrbǫk V], s. m. — Mauvais couteau.

Chèt-heurant [s̆ęhœ̨rã Woippy], s. m. — Chouette, hibou.

Chètieu (so) [s̆ętyœ̨.. M, I, P, N, s̆atyi-s̆ętyi S, s̆ǫtye V], v. pron. — Se corriger, s’amender. Si t’ vieus to r’fāre, i faut i poū t’ ~, si tu veux te refaire, il faut un peu te ch. (changer de vie).

Chètion [s̆ętyõ M], s. m. — Petit château.

Chètiou [s̆ętyu.. M, I, P], s. m. — Se dit de celui qui inflige un châtiment.

Chètīre [s̆ętīr M, I, P, N], s. f. — Chatière, ouverture dans le bas d’une porte pour laisser passer les chats.

Chètré, voir Chètri.

Chètrémane [s̆ętreman V], s. m. — Couteau qui ne coupe pas. Voir Chèteure-boc.

Chètrer [s̆ętrēⁱ.. gén. (s̆atraⁱ F)], v. tr. — Châtrer. Voir Cacheu.

Chètri [s̆ętri M, I, P, N, s̆ętrē.. S, s̆ętre V], s. m. — Rucher.

Chètron [s̆ętrõ M, I], s. m. — Mouton.

Chètrou [s̆ętru.. M, I, P, N, S, s̆atru F], s. m. — Châtreur.

Chètūre [s̆ętǖr.. M, I, P, N], s. f. — Ruche à miel.