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Page:Zéliqzon - Dictionnaire des patois romans de la Moselle, œuvre complète, 1924.djvu/262

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DOU
DRA
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Gondrouye. 2o Merrain. 3o Douve d’un fossé.

Doūye [dūy M, I, P, S, dōᵘy-dūy N], s. f. — Raclée. ’L è r’çu eune fèmeūse ~, il a reçu une fameuse raclée.

Doūye [dūy S], adj. — Double. Voir Dobe.

Douyi [duyi S], v. tr. — Doubler. Voir Dobieu.

Doūze [dūs S], n. pr. — Dieuze, bourg de l’arr. de Château-Salins.

Dovant [dǫvã V], prép. — Devant. Voir Devant.

Dovḗr’ [dǫvēr M, I, N, S], v. tr. — Ouvrir. Voir Devḗr’.

Dōwi [dōwi Rombas], s. m. — Hotte vide.

Dōy [dōy S], s. m. — Doigt. Voir Deūy.

Doyant [dǫyã M, I], adj. — Douillet, sensible ; délicat, chétif, faible.

Doyat, voir Doyon.

Doyat [dǫya M, N, dǫyǫ I, P, dǫyœ̨-duya S, dǫyǫ V], adj. — 1o Douillet, sensible. 2o Tiède. Po fāre eune bābe, i faut d’ l’āwe que n’ seūt ni freūde ni chaude, mās ~, pour faire une barbe, il faut de l’eau qui ne soit ni froide ni chaude, mais t.

Doyād [dǫyā V], s. m. — Poucier. Voir Deuyat.

Dōye [dōᵘy N], s. f. — Raclée. Voir Doūye.

Dōye [dōy V], adj. — Double. Voir Dobe.

Dōye [dōy N], s. f. — Douve. Voir Doūye.

Doyer [dǫyi S, dǫye, -yœ V], v. tr. — Doubler. Voir Dobieu.

Doyeu, voir Doyat.

Doyon [dǫyõ M, I, P, dǫya-duya N, duya S, dǫyǫ V], s. m. — 1o Endroit non labouré par suite de maladresse de celui qui conduit la charrue. 2o Sillon qui n’est pas droit. Fāre i ~, laisser échapper la charrue en labourant, de sorte que quelques mètres de sillon ne sont pas labourés.

Doyon [dǫyõ M, I], s. m. — 1o Durillon. 2o Bourrelet de chair, de graisse.

Doyot, voir Doyat, Doyon.

Dōze [dōs gén.], adj. num. — Douze.

Dozḗne, voir Dozinne.

Dozi [dǫzi M], s. m. — Douzil.

Dōzieume [dǫzyœ̨m M, P, N, dōzyęm I, dōzīm-dūzīm S, dōzyem, -yœm V], adj. num. — Douzième.

Dozinne [dǫzẽn M, I, dǫzēn P, dǫzēn-dǫzẽn N], s. f. — Douzaine.

Dozomiè [dǫzǫmyę Famille ridicule], s. m. — Percepteur des douzièmes.

Drāche, voir Drāhhe.

Drague [drak M, N, drōk I, P, F, S, V], s. f. — Drogue ; mauvaise boisson.

Draguer [dragēⁱ.. M, N, drǫgę-drōgę.. I, P, F, S, V], v. tr. — 1o Droguer. 2o v. intr. Attendre, flâner, se morfondre. Teu m’ fās ~, tu me fais attendre longtemps.

Drāhate [drǟγat M, N, drāγǫt I, P], s. f. — Petite porte à claire-voie placée à l’entrée de l’écurie, du jardin.

Drāhé [drǟγēⁱ.. M, I, P, N], s. m. — 1o Morceau de pain coupé au milieu de la miche, sans croûte. 2o Sobriquet des habitants de Pagny-Goin.

Drāhé [drǟγēⁱ.. M, I, P, N, S], s. m. — 1o Claie. 2o Petite porte à claire-voie.

Drāhhe [drǟχ.. M, I, P, N, S], s. f. — Porte à claire-voie, à hauteur d’appui, qui se met à l’entrée de l’écurie pour empêcher les animaux de sortir, ou bien aussi à l’entrée d’une allée de maison, pour garantir cette allée contre les invasions des animaux qui vaguent dans les rues du village.

Drāhote, voir Drāhate.

Drājate, Drājé, voir Drāhate, Drāhé.