Aller au contenu

Page:Zéliqzon - Dictionnaire des patois romans de la Moselle, œuvre complète, 1924.djvu/331

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
FRÉ
FRE
— 289 —

Frébion [frebyõ V], s. m. — Assemblée de personnes qui parlent haut et font beaucoup de bruit.

Frèch [fręs̆ F], adj. — Frais. Voir Frahh.

Frèchîn, voir Frèhhîn.

Frèchow [fręs̆ǫw F], s. f. — Fraîcheur. Voir Frahhou.

Frèchūre, voir Frèhhūre.

Frècîn [fręsĩ N], s. m. — Farcin. Voir Frèhhîn.

Frècinou [fręsinu M, N, fręsinu.. I, P], s. m. — Qui a le farcin.

Frḗcot [frēkǫ M, I, N], n. pr. — Frécourt, vill. de l’arr. de Metz.

Frègau [fręgō I, P, fręgyō F], s. m. — 1o Fourgon à remuer le feu. Voir Freugau. 2o Femme malpropre.

Frèguiād, voir Freuguiād.

Frèguiau, voir Frègau.

Frèguiè, voir Freuguieu.

Frèguion, voir Freuguion.

Frèhh [fręχ Féy], adj. — Fort.

Frèhheure, voir Frèhhūre.

Frehhieu [frȩχyœ˛ M], v. intr. — Faire un bruit léger.

Frèhhîn [fręχĩ.. M, I, P, N], s. m. — 1o Farcin ; démangeaison ; gale. Voir Frècîn. 2o Femme qui n’entend rien aux affaires ; brouillonne.

Frèhhlè [fręχlę V], v. tr. — Mutiler en écrasant ; fracasser. Lo valot è kibolè sè chorḗye dé piéres, ’l é èti frālè d’zos, ’l ot tortot frèhhlè, le domestique a renversé sa voiture de pierres, il a été écrasé dessous, il est tout réduit en bouillie.

Frèhhūre [fręχǖr.. M, fręχœ˛r I, P, N], s. f. — 1o Fressure. ’L è eune bone ~, il a une bonne f. (il est bien constitué). I n’è pwint d’ ~, il n’a point de f. (il est faible, malade). Voir Freuhhate. 2o Sobriquet des habitants de Jouy, arr. de Metz.

Frèkèssūre [frękęsǖr M, I, P], s. f. — Blessure, lésion.

Frémīe, voir Freumîn.

Frémier, voir Freumieu.

Frémīle, voir Freumîn.

Fremîn [frȩmĩ M], n. pr. — Firmin.

Fremiou [frȩmyu M, fręmyu.. I, P], adj. — Qui fait frissonner, effrayant.

Frèpoye [frępǫy M, I, P, N, frapuy F, S, frǫpuy V], s. f. — 1o Linge fripé, déchiré. 2o Fripouille.

Frèpoyous [frępǫyu.. M, I, P, N], s. m. — 1o Loqueteux. 2o Ouvrier qui fait mal sa besogne N.

Frḗrat [frēra M, N, frērǫ I, P, F], s. m. — Frérot.

Frḗre [frēr.. gén.], s. m. — Frère.

Frḗse [frēs.. gén. (frē˛ⁱs P, fraⁱs F)], s. f. — Fraise. Ç’ot come eune ~ dans lè gueūle d’i-n-āne, d’i loup, c’est comme une f. dans la gueule d’un âne, d’un loup (c’est trop peu).

Frèssè [fręsę V], v. intr. — Manger avec avidité. I frèsse come in loup, il mange comme un loup.

Frèssegnieu [fręs(ȩ)ñœ˛.. M, I, P, N], v. intr. — Faire la grimace.

Frèssîn [fręsĩ M, I, P, N], s. m. — Cendre de minerai.

Frèssion [fręsyõ Rombas], s. m. — Troène.

Fretchād, voir Fretiād.

Frète [fręt M], s. f. — Partie de la voiture. Voir Ché.

Fretiād [frȩtyǟ M, frȩtyā-frȩts̆ā S, fretyā V], s. m. — 1o Qui se hâte trop en travaillant. Voir Fretion. 2o Maladroit, incapable.

Fretieu [frȩtyœ˛.. gén. (fretye V)], v. intr. — 1o Frétiller. Voir Fratieu. 2o Se hâter trop en travaillant. Ç’ n’ ot m’ trèvèyer qu’i fèt, ç’ n’ ot qu’~, ce n’est pas travailler qu’il fait, il se hâte trop.

Fretion [frȩtyõ M, I, P, N], s. m. — Qui remue toujours. Voir Fretiād.

Fretu [frȩtü M, I], s. m. — Haillon.

Freuch, voir Freuhh.

Freuchegnon [frœ˛s̆ñõ S], s. m. — Cornouiller. Voir Frahhegnon.