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Page:Zéliqzon - Dictionnaire des patois romans de la Moselle, œuvre complète, 1924.djvu/688

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TÈS
TEU
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Tésse [tes V], s. f. — Toux. Voir Teusse.

Téssi, Téssier [tesi-tesye V], v. intr. — Tousser. Voir Teussieu.

Tḗtārd [tētǟr M, tētyēr S], s. m. — Chapiteau de l’alambic. ’L è tḗlmant hhaufieu l’ ~ qu’ l’è fāt sauter, il a tellement chauffé le c. qu’il l’a fait sauter.

Tḗtate [tētat M, N], s. f. — Petite tête.

Tète [tęt F], s. f. — Tétin. Voir Titat.

Tète [tęt S], s. f. — Courtilière. Voir Teute.

Tḗte [tēt gén.], s. f. — Tête. Bianche ~, t. blanche (fille, femme). ~ de mèjōr, t. de major (grosse tête). ~ d’oūhion, tête d’oiseau (espèce de scabieuse). Ç’at dous ~ dans i mimme bonat, c’est deux t. dans un même bonnet (tous les deux ont la même opinion). ~ de fou ne bianchit m’, t. de fou ne blanchit pas. Ç’ qu’on n’è m’ dans lè ~, i faut l’ awer dans lés jambes, ce qu’on n’a pas dans la tête, il faut l’avoir dans les jambes (quand on oublie qqch., il faut souvent rebrousser chemin pour aller le chercher). Èprès lè fḗte, an s’ grètent lè ~, après la fête, on se gratte la tête.

Tètḗne [tętēn], n. pr. — Étienne. Voir Tèniche.

Teteugne [tȩtœ̨ñ M, I], s. f. — Gifle.

Tḗtiḗre, voir Tḗtārd.

Teu [tœ̨ M, N, S, tę I, P, ti F, V], pron. pers. — Toi.

Teu [t(œ̨) M, N, S, t(ę)-t(œ̨) I, P, t(ę) F, t(e) V], pron. pers. — Tu. T’ cheus, tu tombes.

Teuchate, voir Teuhhate.

Teuche, voir Teuhhe.

Teuché, voir Teuhhé.

Teuchenāye, Teuchener, voir Teuhhenāye, Teuhhener.

Teucherand, Teucherḕye, Teuchi, voir Teuhherand, Teuhherḕye, Teuhhi.

Teufgnād [tœ̨fñä.. M, I, P, N], adj. — Délicat, difficile ; pleurnicheur ; vétilleur.

Teufgneu [tœ̨fñœ̨.. M, I, P, N], v. intr. — Pleurnicher.

Teufnād [tœ̨fnǟ M], s. m. — Qui va mâchurer les portes, le 13 janvier (ancien usage).

Teuhḗje [tœ̨γēs̆.. M], s. m. — Action de tisonner le feu.

Teuhenat [tœ̨γna.. N], s. m. — Tison.

Teuhener [tœ̨γnēⁱ.. M, I, P, N], v. tr. — 1o Attiser le feu. 2o Battre.

Teuher [tœ̨γēⁱ.. M], v. tr. — Attiser le feu.

Teuhhate [tœ̨χat.. M, N, tęχǫt I, P], s. f. — Tarte au m’jin, mais plus soignée. Elle a une forme le plus souvent pentagonale et se mange aux repas de fêtes, de première communion et de noces.

Teuhhe [tœ̨χ.. M, tęχ S], s. f. — Support d’une poutre.

Teuhhé [tœ̨χēⁱ.. M, I, P, F, N, taχę.. S, tǫχę V], s. m. — Monceau de gerbes engrangées.

Teuhhenāye [tœ̨χnǟy.. M, I, P, N], s. f. — Volée de coups, de soufflets.

Teuhhener [tœ̨χnēⁱ.. M, I, P], v. intr. — Gémir.

Teuhherand [tœ̨χrã.. M, I, P, F, N, taχrã S, tǫχrã V], s. m. — Tisserand.

Teuhherḕye [tœ̨χrę̄y.. M, I, P, N], s. f. — Tisseranderie.

Teuhhi [tœ̨χi.. M, N, tęχi I, P, S], v. tr. — Tisser. On entend aussi parfois Teuhhieu.

Teuhon [tœ̨γõ.. M, I, P, N, S, tœ̨jõ-tüjõ F], s. m. — Tison ; bûche ronde. Lo ~ de d’vant l’euhh, le t. de devant la porte (le bloc de bois qui, devant les maisons, sert de banc). Voir Bianc. I ~ qu’ roūye