Page:Zamenhof - Discours lors du premier congrès universel d’espéranto, paru dans L’Espérantiste, octobre 1905.djvu/22

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battants spécialement espérantistes, je dois parler brièvement d’un homme qui a de très grands mérites à son égard et que les Espérantistes traitent souvent avec injustice pour cette unique raison, qu’ayant fait beaucoup pour l’idée d’une langue internationale en général, il ne figure cependant pas au nombre des amis de la forme spéciale de langue pour laquelle nous luttons. Je veux parler du très honorable Johann Martin Schleyer, l’auteur du Volapük.

« La forme de la langue pour laquelle a travaillé ce vieillard très respecté, ne s’est pas montrée pratique ; la voie qu’il a prise ne s’est pas montrée bonne, et l’entreprise pour laquelle il a lutté, a rapidement échoué et, par son échec, elle a causé un grand détriment à notre idée en général et à la forme spéciale de l’idée pour laquelle nous combattons. Mais il faut être juste ; il faut apprécier tout homme non pas d’après sa victoire ou