Page:Zamenhof - Discours lors du premier congrès universel d’espéranto, paru dans L’Espérantiste, octobre 1905.djvu/26

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vail au nom de tous les amis de l’Espéranto (applaudissements). Dix-huit ans ont passé depuis le jour où l’Espéranto est apparu dans le monde. Ils ont été pénibles, ces dix-huit ans. À présent je vois devant moi un nombre considérable d’amis ardents de l’Espéranto, qui représentent presque tous les pays du globe terrestre, presque toutes les nations du monde, tous les rangs, conditions de classes de l’humanité. Très grande et étendue est déjà notre littérature, très nombreux nos journaux ; nous avons maintenant des groupes et clubs d’espérantistes dans le monde entier, et le nom de notre affaire n’est maintenant inconnu à aucun homme éclairé. Quand je contemple la brillante situation actuelle de notre entreprise, je me rappelle avec émotion les premiers champions qui ont lutté pour elle à cette triste époque où nous ne rencontrions encore