Page:Zamenhof - Discours lors du premier congrès universel d’espéranto, paru dans L’Espérantiste, octobre 1905.djvu/28

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notre affaire n’existerait plus du tout aujourd’hui : je parle de l’inoubliable W. H. Trompeter (applaudissements). Sans jamais parler de lui, sans réclamer aucun remerciement, il prit toute notre entreprise sur ses épaules, à l’heure où elle se trouva dans la situation la plus difficile ; il la soutint seul aussi longtemps qu’il fallut pour que le nombre des Espérantistes devenu assez grand pût la soutenir à l’aide des forces communes. Comme il se réjouirait aujourd’hui, s’il voyait l’état actuel de notre affaire !

« En dehors des trois personnes nommées il y a encore un grand nombre, hélas, un très grand nombre de gens qui ont beaucoup travaillé pour notre affaire et qui ne sont plus de ce monde, et qui ne peuvent voir les fruits de leurs travaux. Ils sont morts de corps, mais ne sont pas morts dans notre souvenir. Je propose, Messieurs et