Page:Zeltner, Contes du Sénégal et du Niger, Leroux, 1913.djvu/49

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mère de Soundiata ». On enterre Soungouloung Kanté.

Soudiata demanda une armée aux gens de Méma, qui refusent. Il va à Tabou et trouve les forgerons qui travaillent le fer. Il fait faire une bague d’argent, la met dans un canari plein de beurre, et le fait chauffer. Alors il prend son arc et dit à ceux de Tabou. « Si je trempe ma main dans ce beurre fondu, j’aurai la main brûlée, à moins que je n’aie pas eu peur depuis mon enfance ». Alors il trempe sa main et elle n’est pas brûlée.

Il met un morceau de fer sur l’arbre et Taboung Nana Farang Kamara prend l’arc ; le fils de Farimbougari, Kounoung Bouré prend l’arc, il met sa main dans le canari et prend la bague : il n’est pas brûlé.

Le grand père de Soundiata s’appelle Toubila Ouali, son fils aîné s’appelait Mama, qui eut Bilali Bou Hamama, qui eut Lâtali Kalabi Doromani, qui eut Tanésimbou, qui eut Kanioro Simbo, qui eut Kabala Simbo, qui eut Diankoumalo Koro Simbo, qui eut Simboumba Marento Niakounkili, qui eut Fataka Makan Kégné, qui eut Soundiata.

Le premier fils de Soundiata est Diou-