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III

quand cet observateur ne partage pas le parti-pris, si fréquent chez la plupart des hommes, d’attribuer à l’imagination toute sensation qui ne saurait être contrôlée par le sens de la vue, ou qui ne se traduit pas par une impression vive, il se trouve en face d’un vaste champ d’exploration où n’ont encore pénétré que bien peu de chercheurs.

Il est incontestable que, grâce à la puissance de son imagination, l’homme peut à son insu devenir le jouet d’illusions tellement parfaites, qu’il est souvent fort Malaisé de les distinguer de la réalité : mais il serait indigne d’un homme de science de reculer devant cette difficulté. Pour ma part, je me suis constamment porté au devant d’elle, m’attachant, en variant les moyens de Contrôle, à séparer le réel de l’imaginaire, et, après de longues investigations dans le domaine des perceptions excessivement petites, qui sont presque pour le sens du tact ce que les détails dévoilés par le microscope sont Pour le sens de la vue, j’ai eu le rare bonheur de découvrir l’existence d’un agent physique nouveau.

L’étude de cet agent, qui a été l’objet de ma constante préoccupation pendant plusieurs années, m’a amené à la découverte non moins importante d’un Second agent physique nouveau, qui est en quelque sorte au premier ce que l’électricité positive est à l’électricité négative.