La vérité est en marche. Si elle est lasse, avant l’étape, il est bon de lui offrir un siège.
On semble élire un député ; mais c’est l’Idée qui va s’asseoir.
Un moment vient où l’on comprend l’œuvre que pourrait accomplir un parlement vraiment démocratique.
Une heure tinte — généralement celle où l’on pose sa candidature — une heure tinte, argentine, où l’on perçoit l’urgence de la politique en chambre de députés. Il y a sûrement belle besogne à faire au sein de la Chambre — ce sein que l’on ne savait voir.
Du haut de la tribune parlementaire, les mots acquièrent de la portée. Ils se répercutent jusqu’aux plus petits hameaux du pays.
Ils se commentent à l’étranger.
L’étranger guette. Ne l’oublions pas. Les bons Français ont un devoir :
Élire un parlement digne d’eux.
Alors s’agite le problème d’une représentation véritablement nationale. Mais quels hommes sont qualifiés ? Quels citoyens faut-il choisir ?