Page:Zo d'Axa - Les feuilles.djvu/215

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Dreyfus les larmes de Salomon, ne versèrent rien pour la grève.

L’occasion pourtant était belle de se faire pardonner un peu le scandale de la fortune. Une caste puissante pouvait montrer que cette Justice qu’elle invoque, qu’elle réclame pour l’un des siens, elle était capable aussi de la vouloir pour les autres, pour le peuple, pour l’ouvrier…

Cette preuve-là était à faire.

Elle est faite. Faite à contre-sens. Et si nous continuons à combattre, comme hier, les antisémites, ces tenants des banques catholiques, il nous plaît d’écrire également ce que nous pensons des grands juifs — plus bourgeois encore que juifs.

Allons-y ! comme disait l’autre.


On a parlé ces temps-ci de coup d’état, de coup de force. Des généraux compromis, et que de simples gendarmes guettent, auraient rêvé d’en finir lestement, militairement, avec certaines enquêtes inquiétantes pour leur Étoile.

Les faussaires de l’État-Major, naturellement étaient de l’affaire. Et tous les hommes de réaction devaient suivre comme chien qu’on siffle.

Cette conspiration des soldats contre les pékins raisonneurs, était d’autant moins invraisem-