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Page:Zo d'Axa - Les feuilles.djvu/235

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Didon, révérend père Coupe Toujours, prêcheur de sermons sanglants,


Du haut d’la chair’, ta place coutumière…


ô père Didon, tu dois être content…

Le catholicisme de Vacher vaut celui de tous ces bons moines. Sa maîtrise fit moins de victimes que ne rêve d’en abattre Drumont.

Encore Vacher, oint du Seigneur, excipe-t-il, pour sa défense, qu’il fut autrefois léché par un cabot enragé. Les Didon, les Olivier ont fait leurs aveux sadiques. Drumont ne nous a fourni que l’excuse de son bandage !

Tous ces gens-là sont des malades, inscrits à la même clinique : des obsédés, des difformes, loufoques et loups-garous…


Libres paroles


J’ai, sous les yeux, une carte de France, où l’on a marqué, en grisaille, les biens des Congrégations en 1881 ; sur la même carte, par des taches noires, on a de plus figuré l’étendue actuelle de ces biens. Le bi-borax n’y ferait rien : les taches noires se plaquent sur le pays telle une lèpre envahissante. De 1881 à 1898, l’étendue de ces pieux domaines a triplé sur le sol français. Leur valeur, à tout compter, atteint une dizaine de milliards !