Page:Zo d'Axa - Les feuilles.djvu/270

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Français qui tiennent ostensiblement une caisse pour les infortunes ; que n’ont-ils écrit au Petit Journal ? Ils l’ont fait ! M. Marinoni n’a pas plus bougé que Rothschild.

La charité officielle a horreur de ces histoires aux dessous tragiques, capables de révéler plus intensément les méfaits de la Société. Que meurent les témoins ! Ça vaut mieux ; tous les bourgeois, youpins ou non, s’entendent sur certain programme.

Il se peut, d’ailleurs, que le père Hinque renonce au suicide ; est-ce la peine ? Les dernières énergies s’usent. Un de ces matins, le commissaire fera sans doute enfoncer la porte. Le père Hinque se sera éteint, de mort naturelle : le dénuement. Bonsoir vieux !

La farce sera jouée… Le puissant Rothschild, qui est de toutes les affaires, aura été de celle-là. Et le Petit Journal aussi. Et le Christ au-dessus du lit, et Félix Faure souriant toujours…

On désinfectera la mansarde.


Une infamie restera, de toute façon, à commettre : les médecins aliénistes sont là.

Ces messieurs, qui déclarèrent que Vacher était parfaitement responsable, reconnaîtront que Mlle Hinque ne jouit pas de la plénitude de ses facultés. Au besoin, ils baseront le diagnostic