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Page:Zo d'Axa - Les feuilles.djvu/40

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L’heure a sonné de crier fort que la France est toujours la France. Et si quelques-uns l’ont déjà redit,

Tant mieux ! Clou martelé n’entre que plus avant.

Nous sommes prêts — prêts à tout.

Les complices ou les dupes qui, à mots couverts, laissent entendre que nous ayons quelque chose à cacher, perpètrent une antipatriotique besogne. Ils se font l’écho d’un mensonge.

C’est un canard qui vient de Prusse.


Au surplus, comme l’indique M. Macdonald, duc de Tarente et officier de réserve, dans un poème publié récemment par notre audacieux confrère la Patrie :

Le cœur est fait pour s’écœurer.

Nous doublerons le cap de cette crise. L’âme du pays est à la caserne, ainsi que l’annonçait, avant-hier, dans le Journal, notre maître Armand Silvestre.

La parole est aux militaires.

Ils ont des mots définitifs. Le Figaro les recueille.

M. de Rodays fait parler :

— N’avez-vous pas été surpris, demande-t-il aux camarades de régiment du commandant