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Page:Zo d’Axa - De Mazas à Jerusalem.djvu/213

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LE GRAND TRIMARD

j’étais exploité et que mon exploiteur me narguait.

J’ai fait ceci et j’ai bien fait.

Voilà l’honneur.

Le gardien s’était rapproché et déjà m’apostrophait :

— Eh là ! le grand qui pérorez, n’excitez pas vos camarades. Voulez-vous vous taire ?.. Qu’est-ce que vous avez à me toiser ?.. Venez avec moi chez le directeur.

Je le suivis chez le gardien-chef et l’affaire fut lestement réglée.

— Comment, dit le chef sévèrement, il y a là des malheureux qui ont eu des torts sans doute — un mauvais coup est si vite fait ; mais ils ne sont pas tous gangrenés, les gaillards. Il y a de la ressource avec eux… et vous me les pervertissez… Allez ! en cellule !

Et voilà comme le criminel écrivain que je suis fut séparé des « droit commun ».