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LIBERTÉ PROVISOIRE
Donc, après les outrageantes mensurations bertillonesques, on nous réintégra à Mazas — mais pour peu de jours seulement.
L’ordre vint de nous élargir.
La machination politico-judiciaire bassement échouait : à peine avait-on pu nous retenir un mois dans les prisons, à peine froisser nos poignes sous l’infamant cabriolet…
C’était peu. Le dépit des magistrats de proie, auxquels le gouvernement changeait la consigne, se manifesta de curieuse façon. Les juges