Page:Zo d’Axa - Endehors.djvu/109

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aussi familièrement « la fille », n’était autre qu’un jeune militaire au duvet naissant très goûté par nombre de galonnés — délicats appréciateurs de sa façon de faire l’exercice.

Le petit pantalon rouge avait une réputation assise.


Certes ce fut une insigne maladresse qui entraîna, au grand jour, une série de faits destinés plutôt, dans l’esprit de leurs auteurs, à jouir d’une clarté moins vive.

Le maréchal des logis de garde qui, un soir où Suzanne, joliment sanglée dans un dolman de fantaisie, se présentait pour sortir, s’amusa à lui faire faire demi-tour (histoire d’habitude) commit une irrémédiable gaffe.

La vengeance de la fille ne se fit pas attendre et fut cruelle.

L’œuvre perverse de sa nuit consista, cette fois-là, à dessiner naïvement, au charbon, sur les murs du quartier, une petite suite de scènes représentant des incidents vécus. On y voyait le sous-officier ayant refusé la permission, se