Page:Zo d’Axa - Endehors.djvu/127

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que nous voulons nous laisser aller à nos pitiés, à nos emportements, à nos douceurs, à nos rages, à nos instincts — avec l’orgueil d’être nous-même.

Rien, jusqu’ici, ne nous a révélé l’audelà radieux. Rien ne nous a donné le critérium constant. Le panorama de la vie change sans cesse ; et les faits, suivant l’heure, nous apparaissent sous différentes lumières. Jamais nous ne réagissons contre les entraînements où nous lancent, tour à tour, les contradictoires points-de-vue. C’est simple. Ici, l’écho résonne de sensations vibrantes. Et si parfois des fougues désorientent par l’inattendu, c’est que nous parlons des choses de ce temps comme ferait le primitif barbare tombant tout à coup devant elles…


Le vol !

Mais la fantaisie ne nous viendra point de nous poser en juges. Il y a des voleurs qui nous déplaisent, c’est sûr, et que nous attaquerons, c’est probable. Alors ce sera pour leur allure, plutôt que pour le fait brutal.