Page:Zo d’Axa - Endehors.djvu/130

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d’un cabotin, rappeler Werther, cet acte ultime ne ridiculisera pas le disparu.

Il y a dans ce tragique naufrage comme une beauté décorative ; le suicidé du cimetière d’Ixelles ne part pas sans le geste humain qui impressionne. Et, apparaissent, ces jours et ces nuits de poignantes douleurs dans la chambre ou s’était évanouie la tant aimée. Ces jours où, la tête en les mains, il ponctuait de sanglots les minutes que, si lentement, devait compter l’horloge. Ces nuits hallucinées où, sur le lit vide, il s’abattait, cherchant, à doigts crispés, l’ombre de la chère morte. Et la pitié vous prend. Et les tortures de Georges éloignent la vision des exploits du soldat.


Car, on ne l’a pas dit, c’est le général, le soldat, qui était odieux.

Qu’un homme, voire même un prétendant, essaye de jeter par terre le gouvernement qui sévit, nous ne pouvons guère craindre de perdre au change. Ces questions ne nous passionnent. Ce que nous haïssons avant le reste, c’est