Page:Zo d’Axa - Endehors.djvu/139

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sinière lui reproche, le toutou me charme et je l’aime mieux — le cœur a de ces dépravations — je l’aime mieux que les personnes qu’il m’a fallu, lors de ma végétation régimentaire, qualifier du grade.

D’ailleurs, avec lui, point besoin de façons. S’il vous embête à l’excès, ce n’est pas un cas foudroyable de lui crier d’une voix brève :

— Allez coucher, Capitaine !


Loin de moi la pensée d’un malséant badinage : ce n’est pas à l’heure où le « Ne touchez pas à la reine » a été si admirablement remplacé par le « Ne touchez pas à l’armée » que j’oserais me permettre la plus légère plaisanterie. Je sais combien elle est sublime aux heures sombres, la Grande Muette ! combien nous pouvons compter sur elle, combien elle est à la fois le bouclier pour les uns et le Lebel pour les autres. Je sais aussi quel respect s’impose pour les chefs de nos cohortes, les capitaines de nos compagnies, ces rejetons des anciens preux, ces organisa-