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Page:Zo d’Axa - Endehors.djvu/151

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vie s’étale en une coquetterie que nulle acrimonieuse intransigeance ne vient molester.

Et ce spécimen, on le voit par douzaines déambuler sur les boulevards, rose, le teint fleuri, l’œil allumé, ventripotent, débraillé légèrement, mais la boutonnière rehaussée des couleurs vives d’une rosette. On les voit déambuler sur les boulevards, et très bas on les salue, ces minotaures.

Il n’y a là qu’un passe-temps de désœuvré qu’on excuse.

C’est comme un monopole. Un de plus alors ?

Le monopole du détraquement !

Quant aux rares humbles qu’un trouble égare et qu’une passion torture et tue, point de pitié pour ceux-là, point de pitié jamais.


Cette rigueur voilerait-elle pas d’inquiétantes similitudes ?…

On nous sert le fameux fin-de-siècle à toutes les sauces, aux plus pimentées ; c’est le mot à la mode et qui s’irise d’égrillards sous-entendus. Une vogue l’impose et la morale courante