Page:Zo d’Axa - Endehors.djvu/154

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dans un civil — je crois qu’en l’espèce l’amitié d’un prince n’a pas été pour le baronnet un bienfait des dieux.

Le contraire peut-être.

Quand on en arrive, après une vie non soupçonnée, à tout risquer pour vingt-six francs, on est surtout un malheureux.


Dans l’entourage du prince de Galles on bat la dèche, une dèche dorée ; mais où l’or est représenté par des petits jetons de cuir qui, pour porter les armes royales, ne valent pas beaucoup plus que des sous-pieds découpés.

Toute l’Europe sait en effet que le prince est criblé de dettes : il est probable que celles du jeu figurent dans le tas.

D’autant que cette vieille maxime, inventée sans doute par un grec, « dette de jeu, dette sacrée ! » n’est pas pour impressionner une Altesse aussi moderne.


N’importe. Les cordons de la bourse, trop serrés par la reine Victoria, empêchent le