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Paul et Virginie
Virginie est morte et Paul va partir pour les travaux forcés…
C’est ainsi :
Deux ivrognes, bras-dessus bras-dessous, le ventre plein et la tête vide, mis à la porte des cabarets qui se ferment, rentrent en titubant au logis de l’un d’eux, le plus proche. Ils s’affalent sur le lit, s’endorment d’un sommeil lourd que troublent les hoquets vineux et les cauchemars de l’alcool. Dans les involontaires mouvements de ces deux corps avachis, où la boisson gargouille, un ivrogne abat son poing sur le visage de l’autre, et l’autre, en un sursaut, comme en rêve, prend à la gorge son compagnon, l’étrangle — et se rendort.