Page:Zo d’Axa - Endehors.djvu/201

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

On pourrait les nommer.

Il s’en trouve au banc des ministres. Et qui sont si bien disposés ! et si cordiaux ! Abordez-les, parlez-leur de la triste victime, ils arroseront leur mouchoir :

— C’est affreux ! Hélas ! À qui le dites-vous ! Mais il faut garder son sang-froid. Attendre l’heure. C’est épouvantable… Venez-vous prendre un bock ?

On n’en tire jamais autre chose : de la bière !


Eh bien ! non, il n’y a plus d’heure à attendre.

Quand on sait certaines choses, il faut les crier de suite.

Il n’y a pas d’heure à attendre :

Chaque minute qui passe est volée à la vie d’un homme.

Pour nous, si plus tôt nous avions été informés, plus tôt nous serions partis en guerre. Nous n’avons pas l’illusion d’impressionner le gros public, nous n’espérons pas amener du coup la revision d’un scandaleux procès ; mais ce que nous saurons faire le voici :